Association : AIVI

Association internationale des victimes de l'inceste.

L' association : AIVI (Association internationale des victimes de l'inceste).

AIVI est une association internationale militante à but non lucratif, reconnue d'intérêt général. Créée en 2000, elle est animée par plus de 35 bénévoles survivants, proches de survivants, professionnels et citoyens impliqués en faveur d'une meilleure protection des enfants contre l'inceste. Nous comptons près de 4000 membres et plus de 400 adhérents. L'association a pour vocation de militer contre ce fléau de santé publique, d'informer le grand public et les professionnels sur l'inceste et ses conséquences.

Les soins consécutifs à des viols et agressions sexuelles commis sur mineur sont pris en charge à 100% par la sécurité sociale (quelles que soient ces conséquences, physiques et/ou psychologiques ; selon la loi n°98-468 du 17 juin 1998 (Article 31) ; procédure identique à celle appliquée pour les maladies longue durée).

Se renseigner :

https://aivi.org/vous-informer/consequences-de-linceste/prise-en-charge-a-100.html

Retrouvez l’ensemble de nos actions, formations, participations à des colloques ainsi que toute l’actualité de l’association sur le site web : aivi.org
 

Créée en 2000, l’Association internationale des victimes de l’inceste AIVI a pour vocation de militer, défendre le droit des enfants, sensibiliser le grand public et former les professionnels à ce sujet encore tabou qu’est l’inceste. L’association compte plus de 400 adhérents, 35 bénévoles actifs sur le territoire national et plus de 4500 membres sympathisants. Depuis la loi n°2016-297 du 14 mars 2016, promulguée notamment grâce aux actions de l’association (pour la première fois depuis 1801, insertion du mot « inceste » dans le code pénal), les viols et agressions sexuelles sont qualifiés d’incestueux s’ils sont commis sur la personne d’un mineur par un ascendant : frère, sœur, oncle, tante, neveu ou nièce, le conjoint ou le concubin d’une des personnes mentionnées, s’il a sur le mineur une autorité de droit ou de fait.

Les conséquences de l’inceste témoignent d’une symptomatologie complexe, associant souvent troubles physiques (fonctions digestives, troubles gynécologiques, fibromyalgie ou autres syndromes douloureux complexes, maladies auto-immunes, maladies chroniques, etc.) à des troubles psychologiques (comportements à risque, dépendances diverses, drogues ou alcool, syndrome du stress post-traumatique, troubles de l’alimentation, anorexie ou boulimie, troubles du sommeil, pensées suicidaires, comportement sexuel à risque…). Les soins consécutifs à des viols et agressions sexuelles commis sur mineur sont pris en charge à 100% par la sécurité sociale (quelles que soient ces conséquences, physiques et/ou psychologiques, procédure identique à celle appliquée pour les maladies longue durée). Un professionnel de santé gardant à l’esprit que ce crime existe et qu’il s’agit d’un facteur à risque dans de nombreuses pathologies, en posant simplement la question à sa patientèle, peut significativement contribuer à prévenir, signaler, soigner et protéger.

Depuis sa fondation l’AIVI a réalisé de nombreuses actions. Parmi les plus récentes, elle a notamment produit en 2015 (sondage Harris Interactive) les seuls chiffres statistiques qui existent en France au sujet de l’inceste. Ils révèlent que 4 millions de personnes soit 6% des français se déclarent avoir été victimes d’inceste. Un véritable fléau de santé publique. En 2018 un nouveau sondage est réalisé à l’initiative de plusieurs associations dont l’AIVI, questionnant le seuil du consentement des mineurs dans le cadre d’un rapport sexuel. Il révèle que 95% des français sont pour un seuil d’âge du consentement des mineurs d’au moins équivalent à 15 ans. L’association AIVI a également soutenu et signé en 2018 le projet Pétition Hippocrate visant à obtenir l’insertion dans le Code de déontologie médicale un article interdisant explicitement aux médecins toute relation sexuelle avec les patients dont celui-ci assure le suivi.
L’AIVI s’organise aussi à travers différents groupes de travail qui élaborent des stratégies spécifiques sur un sujet particulier.

Un projet de Dossier expert visant à informer et aider les parents protecteurs, signalant des faits d’inceste sur leurs enfants, doit leur permettre de les accompagner dans leur parcours judiciaire et médical.